Description de mon métier, la médiation scientifique
J’exerce un métier à l’intitulé plutôt obscure pour la plupart des gens. Et pour cause ! C’est un métier récent, situé à mis chemin entre le journalisme scientifique (comme les magazines “Sciences et Avenir” ou “Futura Sciences” par exemple) et la vulgarisation scientifique, popularisée par les créateurs de vidéos sur YouTube. Selon notre ami Wikipédia : “La médiation scientifique est une forme de médiation qui regroupe diverses pratiques visant à mettre en relation des gens — un public, des participants — avec des savoirs scientifiques (ou techniques).“
En d’autres termes, le médiateur est un pont, un intermédiaire, se positionnant à l’interface entre la communauté scientifique et le public profane. Personnellement, j’aime me décrire comme une traductrice des sciences, car tout le monde ne parle pas le langage des scientifiques, avec tout son jargon et ses codes parfois bien complexes. Bons communicants, orateurs et pédagogues, l’objectif des médiateurs scientifiques n’est pas seulement de transmettre leurs connaissances, il faut aussi susciter le plaisir et le désir d’apprendre ! Les médiateurs scientifiques font partie des acteurs de la culture scientifique, mise en avant chaque année par la Fête de la Science.
A la différence du journaliste ou du vulgarisateur sur Internet, le médiateur anime directement face au public, il peut donc avoir un “feed-back” immédiat sur ce qu’il raconte : “Est-ce suffisamment clair ? Est-ce que tout le monde a bien compris ? Quelqu’un a-t-il des questions ? Est-ce que ça vous a plu ?” Les participants peuvent interagir en direct avec l’animateur, l’arrêter s’ils ont une question, etc. Bref, un avantage considérable !
Et Savante Nature dans tout ça ? Et bien c’est un mélange de médiation scientifique et d’éducation à l’environnement. Pour comprendre ma démarche, cliquez ici 🙂
Pour en savoir plus sur la culture scientifique en région Sud, je vous conseille d’aller faire un petit tour ici :